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Par giova35 le 18 Mars 2014 à 09:33
David, naïf et rêveur, s'évade au quotidien grâce à "Pleasantville", un sitcom des années 50. Là-bas, tout est bonheur, calme et simplicité. A l'opposé, sa soeur jumelle Jennifer, impertinente et branchée, vit à fond son époque. Un soir, un étrange réparateur de télévision leur donne une télécommande qui les projette dans l'écran ! Les voilà obligés de vivre à Pleasantville, en noir et blanc, dans un monde d'un autre temps. Mais Jenny n'entend pas se soumettre à cette vie bien trop tranquille. Et bientôt, c'est Pleasantville qui se détraque.
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Ce film nous emmène dans la société des années 1950 ou vont s'opposer deux cultures totalement différente. Les valeurs et les connaissance de cette époque vont être mise à rude épreuve face à Jennifer, une ado totalement libérée.
L' heure et demie qui suit est un pur bonheur de cinéma : la réalisation est impeccable, agrémentée d'une photographie superbe qui mélange
habilement noir/blanc et couleurs, le rythme est totalement addictif,
les interprètent s'amusent, l'histoire est prenante, et le contenu est brillant. Que demander de plus ?On observe donc avec intérêt la progression des Tobey Maguire et de
Reese Reese Witherspoon dans cet univers tellement codifié que c’en
est presque insupportable (tout le monde est gentil, les pelouses sont
tondues au mm prêt, on oublie les gros mots…). Mais des changements
anodins vont entrainer petit à petit une remise en question bien plus profonde qu’il n’y paraît.Pleasantville s'impose comme un hymne à l' humain et
au libre-arbitre. L’idée du film (de faire évoluer des personnages réels
dans une ville d’une série télévisée) est plutôt bonne. D’autant plus que
cette série est en N&B et que les bouleversements que vont amener
les personnages propulsés à Pleasantville se traduisent par la colorisation progressive de l’environnement. Une idée graphique toute simple mais qui fonctionne parfaitement.Ce film est un petit bijou qui mérite d'être reconnu pour son très bon travail esthétique et son scénario bourré de référence culturelles, historiques et symboliques.
Pleasantville a reçu plusieurs nominations comme celle du meilleur jeune acteur, meilleur décor, meilleur musique dramatique, meilleur film fantastique, meilleur scénario et meilleur costume.
Il a également détenu brièvement le record du plus grand nombre de plans
à effets spéciaux jusqu'à la sortie de Star Wars, épisode I :
La Menace fantôme en 1999.
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Par giova35 le 15 Mars 2014 à 09:44
Au début du siècle à Londres, Lucy Muir, jeune et belle veuve, quitte sa
belle-famille pour aller vivre au bord de la mer avec sa fille et sa servante.
Elle loue un cottage qu'on dit hanté par le fantôme du capitaine Gregg.
Celui-ci lui apparaît en effet et loin d'être terrorisée elle lui voue au contraire une grande tendresse malgré son caractère frustre et bougon.
La belle veuve ayant des ennuies d'argent, le fantôme lui propose de lui
dicter ses mémoires de marin grâce auxquelles elle pourrait se renflouer.
Mais chez l'éditeur à qui elle va proposer le manuscrit, elle rencontre Miles Farley, un écrivain avec qui elle pense se remarier, délaissant pour cela le fantôme. Comment va réagir ce dernier ? Tout ceci n'était-il pas un rêve ? Le final d'une somptueuse beauté viendra nous apporter la réponse.**********
Cette histoire de fantôme est lune des plus belles l'histoire du cinéma.
Ce mariage paisible entre le réel et l'irréel est un triomphe sur la mort
et sur l'ordre des choses. L'un des chefs-d'oeuvre de Mankiewicz et
l'un des plus beau films hollywoodiens.L'aventure de madame Muir offre un alliage presque unique d'intelligence,
de romantisme et de rêverie s'attardant sur les déceptions et illusions
de l'existence.Le film raconte avec une poésie déchirante, la supériorité mélancolique du rêve
sur la réalité, le triomphe de ce qui aurait pu être sur ce qui a été.
Tous les éléments de la mise en scène, des acteurs au décors, des dialogue
à la photo sont superbes et marqués du sceau de la perfection.Certainement la plus belle histoire d'amour de tous les temps. On se laisse
bercer dans cette romance fantstique grâce au couple merveilleux
Gene Tierney / Rex Harisson. S’achevant sur une scène de pur mélodrame, L’aventure de Mme Muir laisse le spectateur avec un sentiment de sérénité et de plénitude qu’il est assez rare de ressentir au cinéma. Un chefs-d'oeuvre absolu du 7ème art.
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Par giova35 le 13 Mars 2014 à 09:28
Un château, des jardins fleuris, une forêt menaçante, voilà ce qu’un Peintre,
pour des raisons mystérieuses, a laissé inachevé. Dans ce tableau vivent
trois sortes de personnages : les Toupins qui sont entièrement peints,
les Pafinis auxquels il manque quelques couleurs et les Reufs qui ne sont
que des esquisses. S'estimant supérieurs, les Toupins prennent le pouvoir,
chassent les Pafinis du château et asservissent les Reufs. Persuadés que
seul le Peintre peut ramener l’harmonie en finissant le tableau, Ramo, Lola et
Plume décident de partir à sa recherche. Au fil de l’aventure, les questions vont
se succéder : qu'est devenu le Peintre ? Pourquoi les a t-il abandonnés ?
Pourquoi a-t-il commencé à détruire certaines de ses toiles !
Connaîtront-ils un jour le secret du Peintre ?**********
Jean-François Laguionie, nous fait voyager dans le monde de l'art,
au sein d'une peinture inachevée où règne une drôle de lutte des classes
entre des personnages plus ou moins terminés.
Quittant leur « cadre », certains d'entre eux partent en quête de leur créateur, le peintre...C’est le discours du « grand chandelier », le chef des Toupins.
A travers lui, on voulait évoquer les grands « parleurs » de toutes les
dictatures… il est vraiment ridicule, absurde !
Le grand Chandelier est coloré, assez séduisant. Sa corpulence apporte
une sorte de réconfort, comme certains hommes politiques …
Il flatte ses auditeurs, il leur dit qu’ils sont les plus beaux du tableau.
Et les Toupins se font avoir.Dans cet extrait, les militaires ignorent qu’ils sont dans un tableau.
Ils se croient enfermés dans une situation réelle. Finalement, ça nous
ressemble assez : on a tendance à mettre un cadre, à se fabriquer
des prisons mentales, alors que bien souvent, on peut en sortir,
il suffit d’essayer, de se dire que c’est possible.)
Les trois tableaux que l’on découvre dans cette séquence, Garance,
l’autoportrait et le petit Arlequin, ont tous été peints à Venise,
qu’on voit un peu plus tard dans le film. C’est une période de la
vie du peintre. Il « habitent » maintenant son atelier. Et, contrairement
aux héros de l’histoire, ils le connaissent. Ils nous apprennent quelque
chose sur lui, le grand absent du récit. Mais chacun des trois a sa
version, un point de vue très différent !La peinture de la grande femme est très sensuelle, très amoureuse.
Tandis que l’autoportrait a été fait beaucoup plus tard, peut-être après
une rupture. A ce moment-là, le peintre était d’une humeur tellement
épouvantable qu’il s’est représenté de cette manière !
Tout cela permet des dialogues rigolos, et des peintures à l’ambiance
très différente. L’une est aussi chaleureuse que l’autre est froide !**********
Ce film d'animation est un petit bijou de poésie et visuellement splendide.
Le travail sur les personnages est impressionnant tant ceux-ci sont
nombreux. Il ne manque aucun détail aux toupins, ils sont vêtus
de façon prétentieuse dans un style "haute couture", manifestement le
peintre s’est moqué d’eux mais ils ne le savent pas! Le peintre ne les
ayant pas terminés, les pafinis semblent avoir plus de liberté et de
spontanéité, il leur manque un pan de costume ou la couleur de la peau.
Les reufs sont des personnages fragiles, simplement esquissés, mais
dont le dessin du visage peut être aussi expressif que celui des
autres acteurs du tableau.Le Tableau est un bel hommage au dessin, à la peinture et
aux artistes en général.
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Par giova35 le 11 Mars 2014 à 09:22
Réfugiée dans les souterrains du moulin, la créature de Frankenstein n'a pas succombé lors de l'incendie du laboratoire par les villageois révoltés. Capturé par les paysans, le Monstre parvient à s'enfuir en semant la terreur sur son passage et trouve refuge dans la demeure d'un vieil ermite aveugle qui lui offre à manger et l'initie même aux rudiments du langage. Pendant ce temps, Frankenstein reçoit la visite de l'étrange docteur Pretorius, qui lui propose de créer une femme pour donner une compagne au Monstre. Il refuse. Mais Pretorius, qui a retrouvé et recueilli la Créature, parvient à décider son collègue en faisant enlever sa femme Elizabeth. Soumis, Frankenstein accepte. La nuit, dans leur laboratoire, les deux savants unissent leurs efforts et exposent le corps de leur création au Feu du Ciel. La "Fiancée" ouvre enfin les yeux, mais rugit de terreur en voyant les avances du Monstre.
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Après le succès de Frankenstein quatre plus tôt, Universal décide de lui
donner une suite ; c'est le début d’une longue série basée sur le
personnage mythique créé par la romancière anglaise Mary Shelley
un siècle plus tôt. La fiancée de Frankenstein est certainement le meilleur
du lot, celui qui donne le plus de profondeur au personnage du Monstre.Il est ici doté de sentiments humains, allant ainsi bien au-delà du monstre sanguinaire, avec notamment l’une des plus belles et célèbres scènes
du cinéma, la rencontre du monstre avec l’aveugle : ne pouvant le voir
sous sa repoussante apparence, l’aveugle l’accueille comme un ami et
lui fait découvrir quelques plaisirs simples de la vie.Une grande poésie dans ce film aux images sublimes, avec l'émouvante
rencontre entre le « monstre » et l’aveugle qui en lui apprenant à parler, à discerner le bien / le mal, à aimer, lui redonne son humanité , avec la part de tragédie
que cela suppose… Boris Karloff magistralL'un des plus beaux chef-d'œuvre de tous les temps, un des plus grands
acteurs de l'histoire et la plus belle scène au monde.James Whale aimait les gens ''différents'', c'est sans doute pour cela qu'il a su donner tant de force à la créateur, magistralement interprétée par Boris Karloff il est vrai, et donner le meilleur de lui-même pour ce film où la poésie et l'humour encadrent l'épouvante en un triptyque extraordinaire.
De l'avis général des amateurs, ce film est un chef-d'œuvre surpassant tous
les autres de la série, transcendant le genre « film d'horreur » par le côté
pathétique et profondément humain de la créature incarnée admirablement
par Boris Karloff.À l'origine, Frankenstein et sa femme périssent dans la destruction finale.
Les producteurs ayant finalement préféré une happy end, la scène où les
deux personnages prennent la fuite fut tournée et vint se substituer à la fin
initiale. Pourtant, un spectateur attentif peut voir dans les derniers plans du laboratoire, Frankenstein enseveli sous les décombres !Ce film est un petit bijou de poésie et d'humanisme. Le monstre n'est pas
toujours celui qu'on croit. La créature apparait plus humaine que ses créateurs.
On réussi a nous faire avoir de l'empathie pour ce monstre que nous devons
à priori détesté et pourtant nous sommes de tout cœur avec lui.
Un tour de force littéraire et cinématographique rarement égalé.
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Par giova35 le 10 Mars 2014 à 23:05
En 1931, Hugo Cabret, un petit orphelin de 12 ans, vit dans les combles de la gare Montparnasse, à Paris. Il occupe ses journées à en remonter les horloges. Mais son rêve secret est ailleurs. Son père lui a laissé un curieux automate inachevé qu'Hugo voudrait voir fonctionner. Il lui manque une pièce essentielle, une clef en forme de coeur. Sa quête n'empêche pas Hugo de se lier avec une autre orpheline, Isabelle, dont s'occupe un vieil homme, vendeur de jouets dans un des magasins de la gare. Hugo découvre que, même s'il n'en parle jamais, ce vieil homme n'est pas n'importe qui. Il s'agit de Georges Méliès, le premier cinéaste de fiction du monde, tombé dans l'oubli...
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Quand le cinéma et la magie s'associent pour notre plus grand plaisir.
Un hommage au début du cinéma par un Martin Scorsese inspiré.
Ce film est une invitation à l’émerveillement à travers la découverte par
un jeune garçon mélancolique du secret d’un vieil homme marqué par
son temps.Le Film de Scorcese est comme un très net hommage à Méliès dont plusieurs extraits de films sont proposés. Un must. La photographie est d'une grande beauté.
. Les images de mouvements d'horlogerie sont saisissantes, ainsi que les citations de scènes de films.Ce film est une invitation à l'émerveillement. Plus le film avance et plus l'émerveillement est grand. Dans ce film, Scorsese devient magicien.
Son Hugo Cabret est un enchantement visuel doublé d’un hommage à un pionnier du cinématographe et des effets spéciaux, le dénommé Georges Méliès.Voilà un film qu'on reçoit comme un cadeau, une malle aux trésors.
On y découvre pêle-mêle une aventure pleine de mystères, l'histoire des débuts du cinématographe à travers celle de Méliès. La réalité dialogue avec la fiction, et le cinéma d'hier, avec celui d'aujourd'hui. Ce film rallie plaisir et connaissance,
un travail à la mémoire du cinéma et à sa transmission. Il y a là de quoi
enchanter les enfants comme les cinéphiles.
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