• Danger planétaire (1958) - Irvin S. Yeaworth Jr.

    Une météorite pas plus grosse qu'une boule de bowling tombe dans les bois. Découverte par un vieil homme, elle exsude une substance gélatineuse qui recouvre sa main et dont il ne peut plus se défaire. Steve et sa copine l'emmène au cabinet médical de la ville, où la substance grossit, se nimbe d'une vive lueur rouge avant d'engloutir ses premières victimes : le médecin, son infirmière - et ce n'est qu'un début.

    Tourné pour 120 000 dollars, Danger planétaire introduit un élément de SF dans un succédané de la Fureur de vivre, ou des ados révoltés font des courses de voiture et flirtent dedans.  

    Les effets spéciaux, un ballon-sonde gonflable recouvert d'un gel silicone coloré, font ce qu'ils peuvent, mais il serait exagéré, ainsi qu'on a pu le suggérer, de voir dans sa couleur rouge une métaphore du péril communiste.

    La scène la plus mythique du film est celle où le Blob attaque une salle de cinéma qui projette un film d'horreur. Il y pénètre par une grille d'aération , puis avale le projectionniste avant de s'écrouler dans la salle comme la sirupeuse gelée de groseille qu'il est. 

    Le climax présente nos héros emprisonnés dans un petit restaurant que le monstre s’apprête à submerger sous sa masse. Rien ne l’arrête, ni l'acide, ni les coups de fusils, ni même le câble à haute tension qu'on abat sur lui. Alors que tout semble perdu, Steve se rend compte que les extincteurs au CO² stoppent sa progression. Congelé, le Blob est transporté par avion jusqu'en Antarctique, où il est imprudemment abandonné. Au mot fin, s'ajoute le point d'interrogation qui nous promet une suite, qu'il faudra attendre quatorze ans. 

    Contre toute attente, cette petite série B deviendra culte, grace à l'essor de la carrière de Steve McQueen, qui aura bien mérité de la SF, même s'il n'u est jamais revenu.

    Il est clair qu'il faut remettre le film dans le contexte de l'époque... De nos jours, les effets spéciaux sont bien entendu dépassés, on voit clairement que c'est une simple boule de gélatine et les attaques sur les bâtiments de simples maquettes...

    N'empêche que pour l'époque c'est plutôt bien foutu ! Et du coup le film a un charme fou et on peut être surpris par les différentes attaques du blob. La créature va attaquer à multiples reprises, il y a peu de hors champs de caméra, on sent que le réalisateur voulait vraiment impressionner le public  

     


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