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    La chaîne (1958) - Stanley Kramer

    Joker Jackson et Noah Cullen sont deux prisonniers en cavale. Evadés d'un camp de travaux forcés du sud des Etats-Unis, les deux hommes, attachés l'un à l'autre par une chaîne d'acier, sont néanmoins séparés par une haine féroce. Implacablement poursuivis par des gardiens et des chiens, ils vont devoir mettre de côté leurs différences s'ils veulent survivre...

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    La chaîne (1958) - Stanley Kramer

     

    Ce film nous conte la  ségrégation raciale en vigueur dans le sud des Etats-Unis depuis la fin de la guerre de sécession. Ces lois ne seront abrogées qu’en 1964.

    C’est un film qui a fait grand bruit lors de sa sortie. Les noirs ayant un premier rôle son rarissimes.
    Sidney Poitier est l’acteur noir qui a su obtenir des premiers rôles dans des films importants concourants aux Oscars. Pour ce rôle il obteint une nomination.

     

    La chaîne (1958) - Stanley Kramer

     

     La distinction raciale est d’emblée exposée lorsque, à l’intérieur du fourgon, Cullen entonne un chant d’esclave, ce qui importune son futur compagnon d’infortune sur le ton du « sale Nègre, ferme ta grande gueule », etc. De même, les préjugés s’accumulent au fur et à mesure des rencontres inopportunes que font les deux évadés tout au long de leur escapade, jusqu’à un village où ils sont pris à leur propre piège, capturés, à deux doigts de se faire pendre : l’ombre des lynchages de Noirs, si fréquents jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, rappelle que la barbarie ségrégationniste n’a pas tout à fait disparu des réflexes primaires.

    En parallèle, et là est peut-être la clé de cette réussite, la poursuite policière s’articule autour du conflit permanent entre deux autres hommes : le shérif Max Muller et le capitaine Franck Gibbons, chargés de la capture des fugitifs. Le premier est humaniste et débonnaire, le second radical et sans pitié. D’un côté le lynchage, de l’autre les chiens dont usaient les esclavagistes pour capturer les Noirs Marrons échappés des plantations : c’est à ces détails que le film forge sa mécanique.

    Un classique du cinéma sur le racisme. Juste l'histoire simple de deux hommes issus de milieux très modestes, qui vont comprendre petit à petit qu'ils ont plus de choses en commun que de différences.

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    La chaîne (1958) - Stanley Kramer

     

    N'oublions pas l'interprétation magistrale de Tony Curtis et de Sidney Poitier.
    Notons a cela que c'est Marlon Brandon qui était pressenti pour ce rôle mais n'était pas disponible en raison du tournage des " Révoltés du Bounty ".
    Tony Curtis a dès lors fait des pieds et des mains pour avoir ce rôle qui le démarquait de ceux de " beaux et gentils garçons ". Après avoir convaincu Stanley Kramer, il insista fortement d'avoir Sidney Poitier comme partenaire.  

    Notons aussi qu'Elvis Presley voulait également ce rôle dans l'espoir que Samy Davis Jr obtienne celui de Noah Cullen.

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    La scène finale de ce film est de toute beauté.
    Ce film est une belle leçon d'humanisme.

     La chaîne (1958) - Stanley Kramer

    De nombreuses récompenses pour ce film dont :

    Meilleur acteur (Sidney Poitier)
    Meilleur réalisateur
    Meilleur scénario
    Meilleure photographie noir et blanc
    Meilleur film américain

     

     

     

     


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  • Le jour où la Terre s'arrêta (1951) - Robert Wise

    Un mystérieux engin volant à une vitesse incroyable est entré dans
    l'atmosphère terrestre, parcourant de nombreux continents, il finit par
    atterrir dans un parc de Washington aux Etats-Unis.

    Un extra-terrestre descend de la soucoupe et demande à rencontrer
    le chef terrien. Des militaires soupçonneux lui tirent dessus,
    l'extra-terrestre est en fait un être ressemblant traits pour traits aux terriens
    et celui-ci est blessé. Un robot descend alors de la soucoupe à l'air
    beaucoup moins sympathique et détruit toutes les armes des militaires
    avant de se poster devant la soucoupe.

    Klaatu, l'extra-terrestre est emmené à l'hôpital. Sa mission était
    de rencontrer les grands responsables de la Terre pour leur transmettre
    le message dont il est porteur. Klaatu vient en paix, pour avertir que si
    les hommes amène leur arme nucléaire dans les fusées, la communauté
    galactique va se fâcher très fort. Plutôt que d’écouter nos bons ricains
    dégainent et le blesse…

    **********

    Ce chef d'œuvre de la science fiction allie les 2 principales peur
    de l'Amérique de l'époque : les Ovnis et la bombe atomique.

      

    31 janvier 1950 : le président Harry Truman autorise la fabrication
    de la bombe à hydrogène. A compter de cette date, les tensions entre
      l’URSS et les USA ne cessent de s’amplifier et un climat de peur s’installe.
    Les films d’invasion "aliens" trustent alors les écrans et matraquent le public
    avec le même message : le danger vient de Mars, la planète Rouge...

    Robert Wise, collaborateur de Welles, reçoit une proposition d’adaptation
    du roman “Farewell of the master” (Harry Bates), il imagine le premier film
    de science fiction mettant en scène un alien non belliqueux.
    Disposant d’un budget assez limité (995 000 dollars), Wise ne peut
    élaborer des plans de foule impressionnants, ni espérer voir une pléiade
    de stars à l’affiche de son projet. Mais n’est-ce pas dans ces conditions
    que l’on reconnaît les hommes de talent ? Wise le prouve grâce à une
    réalisation intelligente et effica
    ce. 

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    Le jour où la Terre s'arrêta (1951) - Robert Wise

     

    Car c’est bien la bêtise et la violence humaine que dénonce Robert Wise
    dans Le jour où la terre s’arrêta. Cupides, traitres, violents, ce n’est pas
    pour rien que son plus proche ami sera ce gamin , trop jeune pour
    avoir été contaminé par la méfiance et l’esprit perverti des adultes qui ne
    savent plus écouter les avertissements.

    Le jour où la terre s’arrêta est un film fondateur de la science-fiction
    au cinéma. Un film qui parvient à la fois à tenir en haleine et à délivrer
    un message social.

     Ce film est un immense classique de film de Science fiction.
    Pas du fait de son potentiel de distraction, mais parce que la SF n'est
    finalement ici qu'un vecteur habile pour pousser le spectateur
    à réfléchir plus globalement à l'humanité. Quoique réalisé en 1951,
    le propos reste furieusement moderne. Sa fin ouverte force à une introspection, au moins fugace. C'est déjà ça de gagné.

     

    Le jour où la Terre s'arrêta (1951) - Robert Wise

     

    Certains verront même dans le film, une représentation moderne et
    allégorique du Christ. Klaatu est l'archétype de Jésus recherchant
    la vérité humaine. Les parallèles avec l'histoire messianique sont nombreux :
    il vient du ciel, se mêle aux hommes sous le nom de Carpenter (charpentier),
    se heurte à leur incompréhension, meurt et renaît pour les sauver et
    le robot veille sur lui tel un ange gardien. Philosophiquement, le film est
    un regard magistral sur les bons et les mauvais côtés de la nature humaine.

    Le jour où la Terre s'arrêta (1951) - Robert Wise

    Le rôle du robot Gort est interprété par Lock Martin qui n'avait rien d'un
    comédien initialement car il était... portier ! Il avait en effet été remarqué
    pour sa taille impressionnante

    N'oublions pas la musique exceptionnelle de Bernard Hermann .

     

     


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  • A Edimbourgh, le célèbre Professeur Oliver Lindenbrook reçoit en cadeau
    une pierre volcanique. Il s'aperçoit rapidement que le morceau de lave
    contient un objet. Un fil à plomb de la plus haute importance sur lequel
    est gravé un message émanant du savant volcanologue Arne Saknussmen,
    dont on a plus de nouvelles alors qu'il avait entrepris de voyager au
    centre de la Terre. Le Professeur Lindenbrook parvient à déchiffrer le
    message. Le passage menant vers le centre de la terre se trouve sur le
    Snuffel, un volcan éteint en Islande. Le Professeur Oliver Lindenbrook
    annonce la nouvelle à son confrère Suédois. Mais ne recevant pas de
    nouvelle de ce dernier il comprend très vite que le Professeur Goetaborg
    à décidé de le doubler. Lindenbrook entreprend alors une expédition,
    accompagné de son élève et futur gendre, Alec McEwen.

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    Voyage au centre de la terre ( 1959 ) - Henry Levin

      

    Ce film est l'une des meilleures adaptations de Jules Verne à l'écran.
    Bien qu'on ait pris quelques libertés avec le roman, l'esprit en a été 
    parfaitement respecté.

    La qualité des décors et des trucages, au charme rétro, reflète sans les
    trahir les rêves suscités par le livre : les images de forêts minérales,
    algues phosphorescentes, déserts de sel, cavernes plantées
    de champignons géants, repaires de monstres préhistoriques
    sont de celles qui s'incrustent dans l'imaginaire du spectateur
    ayant gardé son âme d'enfant.

    Voyage au centre de la terre ( 1959 ) - Henry Levin

    Pour augmenter la portée fantaisiste du métrage, nos héros rencontrent
    les ruines de l’Atlantide et, surtout, une horde de reptiles géants
    agressifs et carnivores. Ceux-ci sont de simples lézards rendus
    gigantesques par d’ingénieux trucages optiques, un procédé généralement
    assez disgracieux mais ici, pour une fois, plutôt convaincant.

     Autre point fort du film : l'interprétation pleine d'humour de Mason en
    savant farfelu et arrogant, donnant un entrain pétillant à tout le film.
    James Mason, qui incarne le Professeur Oliver Lindenbrook dans
    Le Voyage au centre de la Terre, est l'une des plus grandes vedettes
    internationales dans les années 50 et 60.
    Nous n'oublierons pas son interprétation magistral du capitaine Némo
    dans  le magnifique" Vingt mille lieues sous les mers ".

    Voyage au centre de la terre ( 1959 ) - Henry Levin

    En 1960, Le Voyage au centre de la Terre fut nommé dans les catégories
    suivantes lors de la cérémonie des Oscars :
    Meilleurs décors, Meilleurs effets spéciaux et Meilleur son.

    Afin de rendre le plus authentique possible les gigantesques stégosaures
    du film, la production a fait appel au professeur R. Anderson,
    paléontologue renommé basé au Nouveau-Mexique. Un spécialiste
    dont l'expérience a été très bénéfique dans l'élaboration de ces créatures
    réalisées à partir de véritables lézards et grossies à l'aide de
    lunettes optiques.

     

    Voyage au centre de la terre ( 1959 ) - Henry Levin

     

      

      


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    Le train sifflera trois fois

    Hadleyville, une calme petite bourgade de l'Ouest américain. Will Kane vient de mettre un
    terme à ses dangereuses fonctions de shérif pour épouser la jeune Amy, une ravissante
    Quaker. Le couple est sur le point de quitter les lieux. C'est alors que Kane apprend
    la libération de Frank Miller, qu'il a autrefois fait condamner. Frank arrivera par le train
    de midi avec la ferme intention de se venger. En dépit des supplications d'Amy, Kane
    décide de retarder son départ pour affronter le bandit, par ailleurs attendu par ses cruels
    acolytes. Il compte sur les habitants de Hadleyville, mais ceux-ci se défilent...

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    Le train sifflera trois fois - Fred Zinnerman - 1952

     

    Ce classique multi oscarisé du western fut écrit par Carl Foreman, scénariste de
    gauche et, à ce titre, victime du maccarthysme à Hollywood au début des années 1950.
    L'allégorie du Train sifflera trois fois est claire : derrière la couardise des habitants
    de Hadleyville, c'est la passivité des Américains face à la chasse aux sorcières
    que stigmatise Foreman. Mais si ce film impressionne toujours aujourd'hui, il le doit
    surtout à son efficacité dramatique. Le suspense est créé par un récit en temps réel
    et alimenté en permanence par les gros plans d'horloge : l'angoisse augmente au
    fil des minutes et, avec elle, la détresse du shérif abandonné de tous.
    Un ample mouvement d'appareil en contre-plongée souligne la solitude désabusée
    de Will Kane (l'immense Gary Cooper) dans la grande rue désertée avant le règlement de compte final. (
    Samuel Douhaire ) 

    Le train sifflera trois fois - Fred Zinnerman - 1952

     

    Voici ce que disait le scénariste Carl Foreman  à Bertrand Tavernier pour le N°102
    de Positif

    : « Au début, quand j'ai écrit le scénario, je voulais en faire une parabole sur l'ONU.
    Mais tout à coup, la menace de la Commission des Activités Anti-américaines
    s'est précisée. Ils se dirigeaient vers Hollywood
    [ ...] Et la peur a commencé à grandir,
    une peur insidieuse qui envahit peu à peu toute la ville. J'ai décidé alors de changer
    d'optique et d'écrire une parabole sur Hollywood et la maccarthysme. Pendant la
    fabrication du film, je reçus un petit papier rose me convoquant devant la commission
    et je me suis trouvé rapidement dans la situation de Gary Cooper. Mes amis m'évitaient.
    Quand je voulais voir quelqu'un, il n'était pas là... je n'ai plus eu qu'à transposer
    certains dialogues dans un cadre de western pour obtenir High Noon
    . »

    *********

    Le train sifflera trois fois - Fred Zinnerman - 1952

    Gary Cooper, très malade sur le plateau (il était en train de mourir d'un cancer auquel il
    fit face neuf ans) s'est défoncé et a "profité" de sa faiblesse physique pour nous laisser
     le plus somptueux rôle d'anti-héros de l'histoire du cinéma.

    Un film à la mise en scène d'une maîtrise absolue, au delà d'un très bon western, le film
    est un des meilleurs en temps réel...La tension est presque palpable à chaque plans,
    les personnages, le sujet, l'interprétation de Gary Cooper font du Train sifflera trois fois,
    un western psychologique hors norme, un classique indémodable qui surpasse
    aisément certains films actuels du même genre.

    Un film très humain ou la psychologie l'emporte sur l'action.

    Notons aussi que :

     

    Le train sifflera trois fois - Fred Zinnerman - 1952



    - La chanson Do Not Forsake Me, Oh, My Darlin' est chantée
    par Tex Ritter. Elle a été reprise en français par John Williams sous le titre
    Si toi aussi tu m'abandonnes.
     - Le train sifflera 3 fois marque les débuts de Lee Van Cleef au cinéma.
    - C'est aussi le premier grand rôle pour Grace Kelly.

    Le train sifflera trois fois - Fred Zinnerman - 1952

    Et aussi :

     

    Le film fut distingué aux Oscars de 1952 :

     

    • Oscar du meilleur acteur pour Gary Cooper
    • Oscar du meilleur montage pour Elmo Williams et Harry Gerstad
    • Oscar de la meilleure musique pour Dimitri Tiomkin
    • Oscar de la meilleure chanson pour Dimitri Tiomkin (musique)
      et Ned Washington (paroles)
    • Le film avait aussi été nommé dans les catégories Meilleure mise en scène,
      Meilleur film et Meilleur scénario.
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    L'Homme qui retrécit

     

    Sur le bateau prêté par son frère pour un après-midi en mer, le publicitaire Robert Scott Carey traverse un nuage d'origine inconnue. Six mois plus tard, le malheureux constate avec stupeur que son corps s'amenuise. Nitrogène, calcium et phosphore l'abandonnent, tandis que ses molécules cellulaires subissent une inexplicable mutation. Réduit à des proportions dérisoires en moins de temps qu'il ne faut pour le pire, l'apprenti lilliputien bascule sans tarder dans un cauchemar minuscule. Et d'errer dans un environnement hostile où son chat, une fuite d'eau et une araignée constituent de redoutables ennemis. Pour l'infortuné perdu entre géant et néant, survivre exige désormais de chercher l'infime.

    ******

    Dans les années 50, la peur atomique provoque une véritable psychose.
    Holywood s'empare du sujet avec quelques réussites à la clé comme cet
    homme qui rétrécit réalisé par Jack Arnold qui a également
    réalisé " L'Etrange créature du lac noir "

    Ce qui fait la force de ce film de science fiction, c'est sa dimension
    philosophique clairement assumée lors du dénouement.

     

     

    L'Homme qui retrécit (1957) - Jack Arnold

     

    Cet homme, Scott Carey, est peu à peu dépouillé de son existence en tant qu'homme puis qu'être humain : sa taille, ses vêtements habituels,
    sa femme, sa maison. Il est bientôt réduit à l'état d'enfant, puis de petit
    animal, puis d'insecte.

    Les effets spéciaux utilisés dans ce film étaient tout simplement spectaculaire à l'époque. Récupérer la nourriture d'un piège à souris, affronter un chat ou une araignée... En changeant d'échelle, le monde familier devient monstrueux.
    La voix off nous fait partager les angoisses, la lucidité pathétique et, enfin, la sérénité philosophique de Carey, seul face à une tragédie sans espoir de retour.
    L'araignée de la cave est certifiée 100% arachnide véritable, et ça se voit à sa manière de courir.

    L'Homme qui retrécit (1957) - Jack Arnold

     

    " Je voulais créer un climat qui vous laisserait imaginer ce que ce serait si vous deveniez à ce point minuscule, que les choses banales et courante
    de la vie quotidienne deviennent bizarres et menaçantes. Un chat que
    vous adorez devient un monstre hideux, une araignée devient terrifiante,
    je voulais que la public s'identifie à cet homme et ressente les mêmes
    choses que lui... " Jack Arnold

    L'Homme qui retrécit (1957) - Jack Arnold

     

    Scott réalise quelle est la place de l'Homme, alors que l'infiniment grand et
    l'infiniment petit se rejoignent dans un dernier plan où l'on peut observer
    les étoiles : à l'échelle de l'univers, la taille de l'homme n'a pas de sens ;
    c'est simplement l'existence qui compte. Il ne disparait pas, il se contente de découvrir de nouveau défis dans l'infiniment petit, et de peut-être devenir
    l'homme du futur.
     

    Petite merveille du cinéma de science-fiction des années cinquante,
    L’homme qui rétrécit n’a rien perdu de son efficacité et reste probablement
    l’œuvre la plus remarquable sur ce thème indémodable de l’infiniment petit
    et du gigantisme. Jack Arnold met très habilement en scène les jeux sur le changement de taille des décors, en relation avec le rétrécissement physique
    du héros. Alors que la production exigeait un happy-end, le cinéaste réussit à imposer sa conception de l’histoire et une fin (différente de celle imaginée par Matheson) qui s’ouvre sur une vertigineuse réflexion métaphysique.

    Un pur chef-d'œuvre

     


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