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La petite ville de Bedford Falls est en émoi. Chaque habitant prie pour le cas désespéré de George Bailey, qui a tenté de mettre fin à ses jours. Les prières montent au ciel, où l'on décide de dépêcher sur Terre l'ange de seconde classe Clarence, afin de sortir Bailey de ce mauvais pas. Chemin faisant, Clarence prend connaissance du passé de George et se rend compte que le malheureux
a consacré toute sa vie à faire le bien. Sans discontinuer, il s'est effacé pour privilégier le bonheur des siens et aider les autres. Une ultime malversation de Potter, un banquier cupide, a conduit George au bord de la faillite. Devenu odieux avec sa famille, George a pris la décision de se suicider...**********Avec cette histoire qui a tout d’un conte de Noël, Frank Capra semble avoir été touché par la grâce. Son film est parfait, un subtil équilibre entre drame et
comédie, un film riche empreint de tendresse et d’humanité.L’histoire de La Vie est Belle est une jolie fable : alors qu’il est déprimé et prêt à se supprimer, un entrepreneur altruiste est sauvé par l’intervention d’un ange qui lui montre quel serait son monde s’il n’était pas né.Dans les trois premiers quarts du film, Capra se révèle habile, prenant, parfois touchant. Dans le dernier quart, il se surpasse et le spectateur s'aperçoit qu'il
n'a pas seulement affaire à un excellent film comme Capra en a réalisé beaucoup, mais à un chef-d'œuvre.Depuis sa sortie, " La Vie est Belle " a gardé son impact émotionnel, la mise en scène de Capra n'a pas pris une ride.James Stewart est absolument éblouissant de naturel. Sa gestuelle, sa silhouette mais aussi, sur la fin, ces regards terribles, sombres et désespérés font merveilles.
Franck Capra lui offre une fois de plus un personnage humaniste.La fin du film est un sommet de mélodrame, un hymne à la famille, à l'amitié, au partage, à l'amour. " La Vie est Belle " est un enchantement de tous les instants,
une réussite totale.La vie est belle est un chef-d'œuvre de tendresse et d'humanisme, mêlant simplement le réalisme social au merveilleux.Une leçon de vie, le genre de film dont on a besoin de toute urgence.
Un hymne à la vie.
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Pour la première fois depuis quatre ans, un train s'arrête à Black Rock, bourgade perdue en plein désert. Un homme y descend, John Macreedy, un manchot élégamment vêtu, venu dans le but de rencontrer un Japonais. Mais celui-ci est
mort. Un mystère plane au-dessus de cette disparition, qu'aucun des habitants, depuis le vieux docteur sympathique jusqu'à la jeune garagiste, ne semble
vouloir éclaircir. Que s'est-il donc passé ? Plus Macreedy essaye de comprendre
et pose de questions, plus la population se montre menaçante....**********
Film complet, tout y est, les archétypes du western comme ceux du “film noir”, l’homme solitaire face à la bourgade coupable, la petite communauté apeurée
et le sursaut moral, la casquette rouge de Robert Ryan (le Méchant)
et le costume noir de Spencer Tracy (le Bon), et les paysages désertiques
magnifiés par le ScopeUn scénario simple et remarquable sans oublier l'inoubliable performance
d'acteur du grand Spencer Tracy. Spencer Tracy y est une fois de plus époustouflant dans le rôle de cet homme mystérieux en quête de justice. Le reste du casting n’est pas en reste, les villageois étant entre autres interprétés par Lee Marvin et Ernest Borgnine. Robert Ryan est terrifiant et c’est un vrai duel entre lui et Tracy. le reste est une bande de cloportes qui creve de trouille, depasse par la monstruosite du crime qu’ils ont laisse faire.Un très beau film sur le racisme et la lâcheté.
" Un homme est passé " entame un long travail de repentance. Pour la première
fois, un film hollywoodien reconnaît enfin le rôle peu glorieux des Etats-Unis
dans le traitement de sa population d’origine nippone, dont une grande
partie – plus de 120 000 – fut écrouée dans des camps à la suite de l’attaque
sur Pearl Harbour.John Sturges, « la majorité des gens jugeaient que la décision d’interner
les Japonais américains n’était pas une bonne chose et était appliquée sans justification ».En vérité, Komoko n'a même pas été mis dans un camp, il a été lynché
au lendemain de Pearl Harbor, dans un élan de délire patriotique par
une partie des habitants, menés par Reno Smith. La ferme a été également
brûlée. McReady était venu voir Komoko pour lui remettre la médaille de
son fils mort au combat dans la 442 RCT.Au sein des forces armées des États-Unis de la Seconde Guerre mondiale,
la 442e Regimental Combat Team (RCT) était une unité d’infanterie de
l'United States Army formée par des volontaires Nippo-Américains engagés
pour démontrer la loyauté et le patriotisme des Nippo-Américains envers
la nation d'adoption de leurs parents. Alors que leurs familles
(120 000 Nippo-Américains) étaient incarcérées dans dix camps de concentration
sur le territoire américain.Au niveau de l’image, c'est une des plus belles démonstrations de maîtrise
du format CinémaScope qu'il soit donné de voir : depuis le train filmé pendant
le générique-début, jusqu'aux silhouettes savamment alignées sur fond de ciel,
en passant par le long corps de Lee Marvin étendu sur le lit d’hôtel de
Spencer Tracy, chaque image semble être conçue en fonction d’un
dynamisme horizontal.« Un Homme est passé » est une œuvre quasi-parfaite, bâtie de façon symétrique. Le train s'arrête pour la première fois à Black Rock depuis des années.
Quand il repassera, la ville et ses habitants ne seront plus les mêmes et
le passé pourra enfin être enterré avec les péchés générés par la guerre.Très grand film, très beau sujet, très bons acteurs. Un classique
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