• Le jour où la Terre s'arrêta (1951) - Robert Wise

    Un mystérieux engin volant à une vitesse incroyable est entré dans
    l'atmosphère terrestre, parcourant de nombreux continents, il finit par
    atterrir dans un parc de Washington aux Etats-Unis.

    Un extra-terrestre descend de la soucoupe et demande à rencontrer
    le chef terrien. Des militaires soupçonneux lui tirent dessus,
    l'extra-terrestre est en fait un être ressemblant traits pour traits aux terriens
    et celui-ci est blessé. Un robot descend alors de la soucoupe à l'air
    beaucoup moins sympathique et détruit toutes les armes des militaires
    avant de se poster devant la soucoupe.

    Klaatu, l'extra-terrestre est emmené à l'hôpital. Sa mission était
    de rencontrer les grands responsables de la Terre pour leur transmettre
    le message dont il est porteur. Klaatu vient en paix, pour avertir que si
    les hommes amène leur arme nucléaire dans les fusées, la communauté
    galactique va se fâcher très fort. Plutôt que d’écouter nos bons ricains
    dégainent et le blesse…

    **********

    Ce chef d'œuvre de la science fiction allie les 2 principales peur
    de l'Amérique de l'époque : les Ovnis et la bombe atomique.

      

    31 janvier 1950 : le président Harry Truman autorise la fabrication
    de la bombe à hydrogène. A compter de cette date, les tensions entre
      l’URSS et les USA ne cessent de s’amplifier et un climat de peur s’installe.
    Les films d’invasion "aliens" trustent alors les écrans et matraquent le public
    avec le même message : le danger vient de Mars, la planète Rouge...

    Robert Wise, collaborateur de Welles, reçoit une proposition d’adaptation
    du roman “Farewell of the master” (Harry Bates), il imagine le premier film
    de science fiction mettant en scène un alien non belliqueux.
    Disposant d’un budget assez limité (995 000 dollars), Wise ne peut
    élaborer des plans de foule impressionnants, ni espérer voir une pléiade
    de stars à l’affiche de son projet. Mais n’est-ce pas dans ces conditions
    que l’on reconnaît les hommes de talent ? Wise le prouve grâce à une
    réalisation intelligente et effica
    ce. 

    **********

     

    Le jour où la Terre s'arrêta (1951) - Robert Wise

     

    Car c’est bien la bêtise et la violence humaine que dénonce Robert Wise
    dans Le jour où la terre s’arrêta. Cupides, traitres, violents, ce n’est pas
    pour rien que son plus proche ami sera ce gamin , trop jeune pour
    avoir été contaminé par la méfiance et l’esprit perverti des adultes qui ne
    savent plus écouter les avertissements.

    Le jour où la terre s’arrêta est un film fondateur de la science-fiction
    au cinéma. Un film qui parvient à la fois à tenir en haleine et à délivrer
    un message social.

     Ce film est un immense classique de film de Science fiction.
    Pas du fait de son potentiel de distraction, mais parce que la SF n'est
    finalement ici qu'un vecteur habile pour pousser le spectateur
    à réfléchir plus globalement à l'humanité. Quoique réalisé en 1951,
    le propos reste furieusement moderne. Sa fin ouverte force à une introspection, au moins fugace. C'est déjà ça de gagné.

     

    Le jour où la Terre s'arrêta (1951) - Robert Wise

     

    Certains verront même dans le film, une représentation moderne et
    allégorique du Christ. Klaatu est l'archétype de Jésus recherchant
    la vérité humaine. Les parallèles avec l'histoire messianique sont nombreux :
    il vient du ciel, se mêle aux hommes sous le nom de Carpenter (charpentier),
    se heurte à leur incompréhension, meurt et renaît pour les sauver et
    le robot veille sur lui tel un ange gardien. Philosophiquement, le film est
    un regard magistral sur les bons et les mauvais côtés de la nature humaine.

    Le jour où la Terre s'arrêta (1951) - Robert Wise

    Le rôle du robot Gort est interprété par Lock Martin qui n'avait rien d'un
    comédien initialement car il était... portier ! Il avait en effet été remarqué
    pour sa taille impressionnante

    N'oublions pas la musique exceptionnelle de Bernard Hermann .

     

     


    1 commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires