• Corto Maltese & Hugo Pratt, une aventure mystérieuse

    Le personnage d'Hugo Pratt ( 1927 - 1995 ) est interéssant à plus d'un point.
    Peu de lecteur savent que ce génie créateur qu'est Hugo Pratt, d'une érudition exrtaordinaire, a été un Franc-maçon d'une discretion absolue qui caractérise le personnage à l'égal de son héros.

    Ne vous attendez pas à des exposés, à des explications sur tel ou tel sujet mais soyez attentif aux situations, à ses personnages et à chaque pages qui peuvent cacher des clins d'oeils révélateurs et des sens cachés.

     

      

     


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  • La Bataille de Marathon

    Le Roi Perse Darius I (522-486) avait pour projet d'attaquer Athènes et Érétrie par la mer. En 490, l'armée Perse, traversent la mer Égée et se dirigent sur l'Attique avec 600 navires et entre 25 000 et 50 000 soldats. L'armée Perse atteint la pointe Sud de l'Eubée, ravage Érétrie et déporte la population près de Suse. En septembre 490, elle débarque, sur les conseils de l'ancien Tyran d'Athènes, Hippias, sur la côte orientale, sur la plage qui borde la plaine de Marathon, à environ quarante kilomètres d'Athènes qui doit affronter seule l'envahisseur.

     La Bataille de Marathon

    Les Athéniens n'attendent pas l'ennemi derrière leurs remparts. Conduits par le stratège Miltiade, les hoplites Athéniens et Platéens, soit environ 11 000 hommes, décident de se rendent au devant des Perses. La rencontre entre les deux armées a lieu dans la plaine de Marathon. Les chiffres sur les effectifs de chaque côté sont toujours sujets à discussion.
    Selon Hérodote, l'armée Perse se composait de 100 000 hommes et l'armée Grecque de 11 000 (Dont 10 000 Athéniens). Les Spartiates ne devaient arriver qu'après la bataille.

     La Bataille de Marathon

    Le 13 septembre les Perses décident d'attaquer Athènes par terre et par mer. Une partie des troupes Achéménides, y compris la cavalerie, monte à bord de navires, avec pour objectif de débarquer à Phalère afin d'atteindre rapidement l'Acropole. Les troupes restantes, à peu près 21 000 hommes, franchissent alors le Charadra afin d'empêcher les troupes Athéniennes de revenir pour secourir leur cité. Celles-ci, avec leurs alliés Platéens, occupent deux petites hauteurs, le Pentélique et le Parnès et attendent les renforts promis par Sparte. Ces derniers ne venant pas et la situation évoluant à leur désavantage, les Athéniens n'ont plus le choix. Ils doivent affronter les Perses dans la plaine de Marathon, puis, s'ils sont vainqueurs, arriver à Athènes avant les navires ennemis pour protéger la cité.
    Miltiade, connaissait la faiblesse de l'armée Perse pour avoir combattu avec eux, en 512, lors de l'offensive contre les Scythes. L'armement Perse ne permettait pas les combats au corps à corps, car ils étaient équipés avec des boucliers en osier et des piques courtes. Contrairement à celui des Grecs ou les hoplites, avec une épée ou une longue lance, étaient protégés par un casque, un bouclier, une cuirasse, des jambières et des brassards en airain (bronze). De plus la technique de combat des hoplites en rangs serrés (La phalange) était un énorme avantage. Miltiade décide de prendre l'offensive avec le général Callimaque qui prend le commandement de l'aile droite et les Platéens à l'aile gauche.

     

    La Bataille de Marathon

    Pour faire face à l'ennemi très supérieur en nombre, les Athéniens doivent réduire leur force au centre pour la concentrer sur les ailes. Les Perses, eux, ont pour tactique d'enfoncer ce centre Athénien. Un intervalle de 1480 mètres sépare les deux armées. Les Athéniens franchissent les premiers cet espace et l'affrontement commence. Sur ce dernier point les historiens contemporains ne sont pas d'accord avec leurs collègues de l'antiquité. Ils pensent qu'il est improbable, au vu de la lourdeur de l'équipement des hoplites, que ceux-ci effectuent une charge de près de 1500 mètres.

      

    La Bataille de Marathon

    Comme prévu, après un long combat, les Perses et les Saces qui composaient leur centre, enfoncent le fragile centre Athénien et poursuivent les fuyards vers l'intérieur des terres. Dans le même temps, Callimaque et les Platéens, remportent la victoire sur les deux ailes de l'armée Perse, composées de troupes éparses qui se disloquent pour rejoindre leurs navires. Les Grecs laissent alors fuir l'ennemi et se retournent contre les Perses et les Saces, qui avaient rompu le centre, dans une parfaite manœuvre de tenaille et les mettent en déroute. Les Perses s'enfuient pour regagner leurs navires mais les Athéniens les poursuivent. Du côté athénien, on avait aligné 9 000 hommes et 1 000 alliés platéens ; les pertes se limitèrent à 192 morts.
    Du côté perse, sur 20 000 hommes engagés dans le combat, 6 400 périrent.

     

    La Bataille de Marathon

    Selon la tradition, qu'Hérodote récuse, ce fut à cette occasion qu'un messager au nom de Philippidès courut annoncer la victoire aux habitants d'Athènes. Il mourut d'épuisement en arrivant sur l'Agora, au pied de l'Acropole, après quatre heures de course. Il eut tout juste eu le temps de prononcer un seul mot avant de s'effondrer : "Nenikamen", "Nous avons gagné". Son souvenir serait à l'origine de l'épreuve des Jeux Olympiques moderne, le marathon.

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    Pendant des siècles, la fonction de messager fut attribuée à des coureurs qui se relayaient de distance en distance. Le plus célèbre d’entre eux est Phillipides, messager de la bataille de Marathon.
    Désireux de porter au plus vite la bonne nouvelle aux Athéniens, retranchés derrière leurs murs, Miltiade convoque son agent de transmissions, le soldat Phillipides.

    La Bataille de Marathon

    « Va Phillipides ! Va et ne ménage ni ta peine, ni ton coeur. Porte la formidable nouvelle aux habitants d’Athènes, nous avons vaincu. Cours et ne t’arrête pas. »

    Après avoir parcouru les 42 kilomètres qui le séparent d’Athènes, Phillipides meurt d’épuisement juste après avoir transmis son message de victoire. Depuis, la bataille de marathon est gravée dans l’Histoire.

     

     

     

     


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    1. La grande peur de 1910 

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